Entre Jard et Saint Vincent il y a une petite forêt complètement différente de ce que nous avons vu en allant à la pointe du Payré. Tantôt futaie, tantôt taillis, on y rencontre toutes sortes d’arbres : des pins et des chênes verts bien sûr, mais aussi des érables, des robiniers, des sureaux, des chênes «classiques» etc ...
Au début du chemin de Ragnette, on longe des propriétés privées, des parcelles de forêt inconstructibles, où certains ont installé leurs petits paradis.
Il y a, un peu plus loin, un endroit où le lierre s'enroule autour des troncs jusqu'en haut des arbres, c'est assez étonnant. La balade nous fait passer au bord de la mer où l’on voit la pointe du Grouin et l’île de Ré. Il y a là quelques bancs pour faire tranquillement une pause face à l'océan.
Le chemin est généralement large et facile. Il y a bien de temps en temps un passage ensablé, pour changer un peu.
On est à l’ombre, au frais, on est bien.
On n'entend que le chant des oiseaux, parfois tout proche, parfois plus loin avec un effet sonore particulier aux forêts comme aux cathédrales. On s’arrête pour mieux l’écouter et chercher à voir le petit chanteur. On respire à fond. C’est encore un instant de bonheur tout simple.
Au cours de cette balade, je n'ai pas eu la chance de voir un seul écureuil, ni le moindre lapin. Ce sera pour la prochaine fois, peut-être. En tout cas il n'y a pas de loup dans ce bois là, c'est sûr.
ont été prises le 5 juin 98.
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